Via Rhona Episode 1
- Par romain catusse
- Le 04/10/2020
- 0 commentaire
Ballade à vélo, 24h en solo...
Via rhona ou voie ferrée?
C’est décidé, dans deux jours je pars en solo, sur mon vélo, testé mon nouveau sac de boulot, en mode écolo. Pensée restée fixé dans mon cerveau, depuis la vue de deux jeunes, sortant du train, un matin, avec leur vélo et cette pancarte « Via rhona, de Lyon à la mer ».
Depuis mon pot de départ de Caluire St Clair, je possède un sac à dos multifonctions, pouvant être fixé à l’arrière d’un vélo. Un grand merci à mes anciennes adhérentes pour ce merveilleux cadeau, très utile et pratique, pour mes envies touristiques et sportives.
Nouveau travail, donc pas de vacances pour moi. Mais, ma compagne et mes enfants partent une semaine au pays des cigales, à Saint Remy de Provence. Je les accompagne pour le weekend.
Un samedi d’installation, une nuit en tente pour Lucien et papa, un dimanche matin randonnée auprès d’un lac, puis piscine du camping.
Bien installés dans un chalet, ils sont prêt à se régaler avec maman, je suis prêt à partir en vélo, en solo, direction le boulot.
Plutôt que de remonter d’Avignon uniquement en train, j’ai décidé de prendre mon vélo et de faire une partie de la via rhona. Plus écolo et sportif, un voyage solo et attractif par la nature traversée.
Tente, sacoche pour réparations mécaniques, pompes à vélo, claquettes, 1 baguette, quelques fruits et vêtements, sans oublier 2,5L d’eau.
24h à pédaler, s’arrêter, réparer, consommer, s’hydrater, manger, le tout sans rien abimer (le tendon rotulien un peu!), et admirer la Nature en silence.
Nuit en tente, sans duvet, endormi la nuit, debout au lever du soleil... du bonheur au rythme du soleil et du vélo.
Allez, je te raconte...
Dimanche 12 juillet 2020, 17h, le soleil est passé en phase descendante, c’est parti, tout léger, à pédaler, de Saint-Remy de Provence en direction de Saint-Maurice de Beynost. Le 13, 26, 07, 69 et le 01. 5 départements à vélo, faune et flore en spectacle, l’effort physique et la détente mentale, 24h en solo.
Dimanche, 80kms en 4h.
1 petite heure pour arriver en banlieue d’Avignon. Je longe le périphérique du tramway pour contourner Avignon par l’est, direction Le Pontet. Une boulangerie ouverte au carrefour des avenues, tramway et cyclistes, je m’arrête pour le ravitaillement. Ce sera baguette pour le dîner, et, éclair au chocolat pour le plaisir du moment! Avant de partir, j’ai l’idée de m’arrêter au bureau tabac voisin, pour acheter des piles. En effet, mon capteur de distance et vitesse m’a lâché depuis quelques mois déjà, et cela me manque. Bref, pile et baguette acheté, je file trouver la via rhona au Pontet. C’est chose faite au niveau de l’hippodrome, qui annonce toujours un concours hippique le 12 avril 2020.
Très vite sortie de la ville, le bonheur commence par des traversées de vignes par milliers. Des lignes droites de 300 à 800m avant de bifurquer à angle droit, pour poursuivre ma route le long des immenses plages de vignes. La terre est invisible. Des galets de toutes formes et tout volume recouvrent le sol, et emprisonnent la mauvaise herbe à un destin caché. Impressionnant de contrastes avec le bois et les feuilles formés ou déformés des vignes, ces galets donnent l’impression d’alourdir le sol. 2 ou 3 caves et exploitations traversées me rappellent ce travail... juteux! Sorgues, Chateauneuf-du-Pape... c’était magique de beauté viticole sous un soleil reposant.
Ajouter un commentaire